Rochers de Men Gaolou

Ce groupe de rochers situé sur une hauteur est visible de différents points du sentier "A Dreuz" et de la "Boucle Communautaire".

Une légende raconte que jadis le seigneur du manoir forteresse de Kerisquilien, bâti sur une petite colline qui domine la plaine jusqu’à la mer, avait promis de construire de son vivant, une chapelle dédiée à la vierge Marie, en expiation de ses péchés et en vue d’apaiser la colère divine. Or il ne tint pas sa promesse et Dieu le condamna. De l’autre côté de la vallée il existe une autre colline surmontée d’un important groupe de rochers dont deux se dressent l’un à côté de l’autre, tels des menhirs. On les a surnommés : « Mean- Gaolod », c'est-à-dire : « La pierre-fourche à deux dents ». Vu de loin, elles ressemblent à des oreilles de lapin. La condamnation divine consista à obliger le seigneur de KERISQUILIEN à grimper sur l’une de ces roches et à sauter ensuite sur l’autre, et ainsi de suite et pour toute l’éternité. Et on dit que certaines nuits on peut deviner, sur l’une ou l’autre de ces deux roches comme un épouvantail qui s’agite…..

Les enfants de ce seigneur ayant compris la leçon, ont fait construire une chapelle près du manoir, dans un champ appelé « Parc-ar-Chapel ». Mais la chapelle comme le manoir n’existent plus. Il n’en reste que la légende et peut être quelques jolies pierres dans les fondations des maisons actuelles.

Cf N° 4 de 1989 de Environnement et Patrimoine.



Valid XHTML 1.0 Transitional



Page précédente : L 'Arc de triomphe de Minioc : Roc'h ar Kegel

Page suivante : Roc'h ar Gonk